Halloween 2017

6 novembre 2017

Chers tous,

la chasse aux bonbons a été très fructueuse cette année! Nous avons rencontrés bon nombre de voisins qui nous ont chaleureusement ouvert leur porte ou leur fenêtre! Certains étaient même étonnés du nombre d’enfants présents, se demandant s’ils étaient tous de Gouzangrez.

Et bien oui, le village grouille d’enfants et ses habitants sont ravis de leur faire plaisir à l’occasion d’Halloween!

Si vous voulez jeter un coup d’oeil à notre parade qui fut suivie par une soirée endiablée en l’honneur des enfants dans la salle communale, allez voir l'album « Halloween à Gouzangrez » dans la colonne de gauche du blog ou cliquez sur le lien ci-dessous :

« Halloween à Gouzangrez »

À ce propos... Connaissez vous l’histoire effrayante d’Halloween?

Nous pensons souvent, à tort, que cette tradition nous vient des États-Unis. Alors qu’en fait, elle vient bien de notre bonne vieille Europe, d’Irlande plus précisément, berceau des contes et légendes celtes.

Laissez-moi vous raconter cette histoire... Vous ne verrez plus les citrouilles du même œil...

A une époque pas si lointaine, mais assez reculée pour que l’électricité n’existe pas encore, vivait un fieffé coquin du nom de Jack Stingy. Un ivrogne, méchant et avare qui écumait les tavernes de ce petit coin d’Irlande entourée de bosquets et de marécages. À l’heure où dansent les feux follets sur la lande, notre fameux Jack croisa le diable sur son chemin.

Ce dernier, ayant entendu parler de la cruauté et de l’avarice de Jack, essaye de le contraindre à le suivre en Enfer. Pas encore assez soûl, Jack accepte, se jouant d’avance du Malin... Jack le suivra si le diable accepte de l’accompagner pour boire une dernière pinte avant son départ pour les Enfers.

Arrivés à la taverne, Jack fait mine de ne pas avoir un sou, assez typique pour un avare... Le diable agacé décide de lui offrir sa bière et se transforme en pièce. Jack fourre la pièce dans sa poche à côté d’un crucifix en argent. Le diable se retrouve donc prisonnier au fond de la poche de notre anti héros... Jack lui propose de le délivrer à la condition que celui-ci le laisse en paix pour la décennie à venir. Contraint d’accepter pour retrouver sa liberté, le diable cède.

Dix années s'écoulent et voici le diable qui vient chercher son dû. Jack accepte à une condition, le diable doit lui cueillir une dernière pomme avant de l’emporter... Décidément ce diable est bien crédule sûrement avide de récupérer l’âme si noire de notre Jack.

A peine dans l’arbre, le diable se retrouve de nouveau pris au piège. Notre compère Jack a plus d’un tour dans son sac! Il a entouré l’arbre d’un chapelet de crucifix en argent! Le diable se lamente et menace. Mais Jack sait déjà ce qu’il va demander au diable en échange de sa liberté. La condition est simple, cette fois, le diable doit laisser Jack en paix pour l’éternité!

Mais l’histoire ne s'arrête pas en si bon chemin les amis. Un jour, après une longue existence à tourmenter ses congénères, Jack passe de vie à trépas. Enfin, me direz vous... L’âme de Jack s’élève au Paradis. Mais Saint Pierre lui en refuse l’accès. À quoi s’attendait-il après une existence si irrespectueuse de son prochain.

Jack se tourne ver les Enfers... mais le diable se délecte... Il va enfin pouvoir se venger des vilains tours que Jack lui a joué par le passé car il ne peut rompre la promesse qu’il lui a faite des années plus tôt. La porte des enfers restera close pour l'éternité et l’âme de Jack sera condamnée à errer dans les limbes... Jack demande de l’aide au diable, où va-t-il bien pouvoir aller? Le diable, malicieux a son tour, lui propose de retourner d’où il vient. Jack est effrayé à l’idée de retrouver son chemin dans la noirceur des limbes. Pas mauvais joueur, le diable lui offre quelques braises de l’Enfer, qu’il dispose dans un navet creusé.

Depuis, on peut voir de temps à autres Jack et sa lanterne errer sur la lande essayant vainement de retrouver son chemin, coincé entre le monde des vivants et des morts.

La fête de la Samain est la fête qui a inspirée l’actuelle fête d’Halloween. La croyance celte consistait à penser que l’espace d’une nuit le monde des morts et des vivants pouvaient coexister. Durant cette nuit effrayante, les gens des villages laissaient de la nourriture sur le pas de leur porte éclairée par un navet creusé pour y déposer une bougie. Cette pratique servait à calmer les esprits errants et éviter que ces derniers ne viennent semer le malheur dans leur famille.

Les irlandais ont emporté cette fête traditionnelle avec eux au moment de leur migration massive aux États-Unis, mais depuis, le navet fut remplacé par une citrouille, bien plus commode à creuser.